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ma pitite famille

ma pitite famille
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27 juin 2005

non à la cigarette

 

Il a la démarche de quelqu'un qui court tout le temps. Une démarche particulière, les bras agités, le pas à la fois hésitant et pressé, désordonné, comme s'il ne savait jamais quelle direction prendre. Même ses yeux semblent ne pas savoir où se poser, et pourtant ils sont grands ouverts, mais ne regardent pas vraiment. Il semble perdu et court quand même. Comme si l'agitation perpétuelle dans laquelle il se maintient lui permettait de se sentir vivant et insaisissable.

Même lorsqu'il est assis, il s'agite, remue, se lève, cherche une raison à son déplacement, ne trouve pas, se rassied, se rappelle soudain et court prendre ce qu'il cherchait … un rien, un détail … Puis, lorsqu'il n'a plus d'autre possibilité, il commence le ballet des cigarettes. Cela lui donne l'occasion de se relever, d'arpenter la pièce, cigarette à la main, à la recherche du briquet qui pourtant était avec le paquet. Une fois les deux réunis, il marche encore quelques pas, puis s'arrête, debout, le corps penché vers la flamme. A cet instant, il est encore dans l'action, mais statique, observable, admirable … Il se rassied et parle, cherche un sujet de conversation. Quelque chose à dire plutôt que le silence, plutôt que de laisser la place à l'innéfable… Là, ce sont les mots qui trébuchent, s'agitent … Les phrases sont hachées, comme si la pensée allait plus vite que la parole. Les mots ne sortent pas comme il le voudrait car il parle pour ne pas dire vraiment. On pourrait le croire hésitant, timide, et pourtant … lorsqu'il a enfin trouvé le sujet qui le sécurise, le voilà orateur brillant. Le geste se fait ample, accompagne, souligne ses phrases … Il se laisse découvrir enfin. A tel point qu'on ne peut que l'écouter, le regarder, étonné sans l'être vraiment de cette transformation. Ses yeux vous regardent enfin, il s'impose et prend sa mesure … Et soudain, tout change encore. La main passe sur le visage, revient souvent sur la bouche, les gestes sont nerveux et les mots se perdent de nouveau. Que s'est-il passé ? Il allume une autre cigarette, avale les bouffées de fumée avec précipitation et sans plaisir. A peine arrivé à la moitié, il l'écrase … pour en reprendre une autre quelques minutes après.
Pourquoi ne finit-il jamais ses cigarettes ? "Parce qu'il n'aime pas quand ç'est trop chaud".
Est-ce aussi la raison pour laquelle il semble si égaré, hésitant et pressé ? Il aime la vie, mais il n'est pas dans la sienne. Et lorsqu'il s'approche trop de la vie qui lui correspondrait, il s'en éloigne, l'écrase d'un geste nerveux comme une cigarette qui pourrait lui brûler les doigts … pour y revenir encore.

C'est un homme qui nous attache et nous lie tout doucement, sans faire de bruit, par petites touches légères, sans avoir l'air de rien. En est-il seulement conscient ? Comme ce chat noir et blanc, que j'avais enfant, qui semblait ne pas aimer les caresses et qui pourtant venait se frotter contre mes mains d'un mouvement brusque d'abord, puis s'abandonnait quelques instants sur mes genoux pour mieux repartir ensuite. Il avait un caractère de chat. Indépendant mais attachant sans qu'on y prenne garde. Attentif sans en avoir l'air. Un petit chat doux-amer que j'avais appelé Nestor à cause de son col blanc. Et qui, lorsqu'il est parti une dernière fois, m'a laissée seule avec le vide d'une absence que je n'avais pas prévue. Le vide d'une absence qui m'a fait regretter les caresses que je me suis retenue de lui donner. Le vide d'une absence qui, pour la première fois, m'a fait comprendre qu'on ne dit jamais assez notre attachement aux autres. Parfois par peur du rejet, parfois par pudeur, souvent parce qu'on se trouve bête de s'attacher à quelqu'un qui ne semble pas voir votre main qui se tend et le sourire qui l'accompagne. Alors, on allume une cigarette, on en tire quelques bouffées, et on la regarde se consumer lentement, comme une

vie qui aurait pu être et qu'on regarde passer

Les effets de la fumée du tabac

m6

sur le système respiratoire

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27 juin 2005

...

...Celle là j'ADORE!! bizou

« L’amour est aveugle, il faut donc toucher. »
Shakespeare
TOUCHONS-NOUS!
27 juin 2005

ca fesait longtemps...

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voilà encore cédric enfin tu sais déjà tout ce que je pense de toi ne change pas mon petit ced... gros bisoussssss

21 mai 2005

...

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21 mai 2005

ben affleck. trop beau

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8 avril 2005

trop pres du taureau..lol

ole_2

8 avril 2005

t'es cassssssssssssssééééé

prod_01 mlort de rire

8 avril 2005

un jour arrive...

Des nuits devenues blanches
A se mordre les doigts
Même plus d'instant de revanche
Ni goût à quoi que se soit

Des gestes sans envies
Pourtant qu'il faut faire
Pour au moins rester en vie
Ou croire que c'est nécessaire

Et ronger ces remords encore
Et puis tout arrive quand on a attend plus
Et puis tout arrive sans rien voir venir
Savoir,
Savoir qu'il restait l'imprévu
Et tous ce temps qu'on a perdu

Des jours sans importance des heures qui ne passent pas
Plus supporter le silence ni les autres qu'on revoit
Des paroles inutiles
Des conseils en l'air
Comment ça va quand est-il,
Tu sais l'amour c'est l'enfer
Alors qu'on n'est pas mort encore

Puis tu arrives quand j'y croyais plus
Puis tu m'arrives sans me prévenir
Revoir,
Revoir comme je t'ai attendu
Que c'était pas du temps perdu

Puisque t'arrives
Puisque tu m'arrives
Sans peur d'en souffrir
Te voir
Te voir comme si deux inconnus
S'étaient juste perdus de vue

On oublie ce qu'on a vécu de pire
Toutes ces nuits où l'on voulait en finir, en mourir

Parce que tout arrive quand on a attend plus
Parce que tout arrive sans nous prévenir
Et voir
Et voir qu'il reste l'imprévu
A tout ce temps qu'on croit perdu

Un jour arrive
Un jour arrive



8 avril 2005

Pourquoi je vis, pourquoi je meursPourquoi je

Pourquoi je vis, pourquoi je meurs
Pourquoi je ris, pourquoi je pleure
Voici le S.O.S
D'un terrien en détresse
J'ai jamais eu les pieds sur Terre
J'aim'rais mieux être un oiseau
J'suis mal dans ma peau

J'voudrais voir le monde à l'envers
Si jamais c'était plus beau
Plus beau vu d'en haut
D'en haut
J'ai toujours confondu la vie
Avec les bandes dessinées
J'ai comme des envies de métamorphose
Je sens quelque chose
Qui m'attire
Qui m'attire
Qui m'attire vers le haut

Au grand loto de l'univers
J'ai pas tiré l'bon numéro
J'suis mal dans ma peau
J'ai pas envie d'être un robot
Métro boulot dodo

Pourquoi je vis, pourquoi je meurs
Pourquoi je crie, pourquoi je pleure
Je crois capter des ondes
Venues d'un autre monde
J'ai jamais eu les pieds sur Terre
J'aim'rais mieux être un oiseau
J'suis mal dans ma peau

J'voudrais voir le monde à l'envers
J'aim'rais mieux être un oiseau
Dodo l'enfant do

8 avril 2005

chrysoline...

110026757 voilà la petite amie de mon frère elle est vraiment trop cool et je l'adore kisses à toi!

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